lundi 10 janvier 2011

Le téton

Ce beau sein sur ma bouche,
Qu'il est pur!
Ce bouton que je touche,
Qu'il est dur!

G. Nadaud



 Le sein et son téton, bien installé au milieu de l'aréole est un des appâts que l'homme peut naturellement montrer sans que la morale y trouve à redire. Il attire l'œil, la main, la langue et fait partie intégreante du jeu sexuel.

Percé ou non, il est le siège de bien des plaisirs grâce ses nombreuses terminaisons nerveuses. Si chez certains , il est quasi inexistant,
chez d'autres, il est naturellement, ou à force d'exercices, saillant et proéminent.

Il est souvent une puissante zone érogène que l'on peut mordiller 
ou torturer à loisir



Il peut produire un érotisme cru en pointant à travers le tissu d'un tee shirt ou d'une chemise.





Bien posé au milieu de l'aréole, pointu ou arrondi, il attire la main qui caresse la poitrine.


Parfois niché au milieu d'une belle toison, il vient, dur, compléter la sensation de celui qui caresse en s'opposant à la douceur d'un pelage soyeux.






Parfois, le froid  les font pointer mais souvent ils sont les indicateurs involontaires du désir masculin et de l'excitation sexuelle.







Percés, ils sont autant de bijoux qui ornent un mâle poitrail.




    






Tétin refait, plus blanc qu’un œuf,Tétin de satin blanc tout neuf,Tétin qui fais honte à la rose,Tétin plus beau que nulle chose ;Tétin dur, non pas Tétin, voire,Mais petite boule d’ivoire,Au milieu duquel est assiseUne fraise, ou une cerise,Que nul ne voit, ne touche aussi,Mais je gage qu’il est ainsi. Tétin donc au petit bout rouge,Tétin qui jamais ne se bouge,Soit pour venir, soit pour aller,Soit pour courir, soit pour baller. Tétin gauche, Tétin mignon,Toujours loin de son compagnon,Tétin qui portes témoignageDu demeurant du personnage. Quand on te voit, il vient à maintsUne envie dedans les mainsDe te tâter, de te tenir ;Mais il se faut bien contenirD’en approcher, bon gré ma vie,Car il viendrait une autre envie.

Clément Marot.1535

 

 







 

Poilus

Blottir dans l'entre-bâillement de la grosse toile, dans la chaleur et le velu de ce poitrail de rustre, ses pauvres mains transies (Lorrain, Âmes automne, 1898).

VELU, -UE, adj. et subst.
I. − Adj. [Se place toujours après le subst.] A. − 1. [En parlant d'une pers.] Dont le corps (ou une partie du corps, hormis la barbe et les cheveux) est couvert de longs poils drus et soyeux.


Après des années de chasses acharnées, de tentatives d'éradications définitives, de volonté de suppressions totales le poil revient en grâce.


Le poil se retrouve à l'honneur dans les milieux les plus branchés . Symbole de la virilité pour certains, de la super masculinité pour d'autres, mais aussi de la bestialité masculine pour quelques unes, on le retrouve dorénavant sur les pages glacées des magazines tendances et sur les écrans de cinéma. 


L'homme, avec ses attributs mâle, revient à la mode. On le voit partout sur les pectoraux en devenir des pensionnaires des salles de gym et les joues d' acteurs de cinéma. Les publicitaires n'hésitent plus à faire appel à un barbu pour vanter tel ou tel  produit.

Qui  n'a jamais caressé un torse velu et ressenti un réel plaisir en sentant le velouté d'une belle toison ? Et que dire du plaisir de voir une forêt de poils sortir de l'échancrure d'une chemise ouverte?

Brun, blond, roux voire blanc, taillé et laissé libre, il fait les beaux jours des amateurs de véritables mâles et remercions les cieux pour ce retour en grâce du velu .




Reconnaissons qu'il existe une gradation dans la pilosité qui va du léger duvet :  



 A la pilosité entretenue et raisonnable








 A l'attribut viril abondant





Jusqu'à l'hirsutisme le plus absolu dont voici un bel échantillonnage :