Marylin le chantait si bien. "Mon cœur est à papa".
Mais bon, c'était les années 60, et elle n'avait d'yeux que pour son partenaire de cinéma, Yves Montand.
De nos jours, un Daddy est un homme mûr, j'ai pas dit blette, un homme dans sa pleine maturité physique et intellectuelle. Il peut aussi bien avoir 40 ans que plus de 65. Il en impose par sa mâle assurance, sa tranquille virilité, son aura de mâle dominant.
Gérard Lanvin est un bel exemple de daddy. Virilité décomplexée et belle gueule.
Mais la référence absolue dans le genre est quand même Sean Connery.
Suintant la testostérone par toutes ses pores, la voix de basse qui fait vibrer jusqu'au fin fond de la culotte, l'oeil qui frise la promesse de sexe débridé, la pilosité triomphante et la bouche dont on sait qu'au premier baiser, elle va vous transformer en loque pantelante de désirs.
Son nom revient comme sex-symbol masculin absolu chez bien des femmes et un nombre infini d'hommes. Nombreux ceux qui ont rêvé de n'être plus qu'une chose soumise à sa sexualité de mâle dominant. Même si cela restait un fantasme inavouable.
Le Daddy revient en force, le mec mature retrouve grâce aux yeux des hommes qui aiment les hommes, après des années de purgatoire. Fini le bébé muscle lisse comme un caillou, terminé la crevette anorexique et peroxydée ( carton plein au scrabble, là ), achevé le jeunisme à tout crin, retour à la valeur sûre et rassurante du mâle qui n'a plus rien à prouver, ni à lui ni aux autres.
Avec lui, on se sent en confiance ou sur un pied d'égalité. Plus besoin de frimer , l'être étant plus important que le paraître pour lui.
L'attitude est saine et naturelle, décontractée.
Bien sûr, d'aucuns voudront souligner la dimension psychologique de la relation amoureuse et/ou sexuelle avec un homme plus âgé ou mature. Qu'ils le fassent. Je ne suis pas là pour donner l'analyse psychologique à deux balluches, d'abord, je ne suis pas praticien des âmes et ensuite je préfère m'attarder sur l'esthétique d'un torse viril que sur les émois intérieurs des hommes en mal de père, ce qui n'est pas le but de mon blog.
Néanmoins je soulignerais, tout de même, l'aspect "expérience" du daddy.
Ben oui, en règle générale, à 45 ans on en sait un peu plus sur la vie qu'à 20. Ne serait -ce que sur l'art de pratiquer un anulingus convenable.
Certes, à 20 ans on peut être doué pour les choses du sexe, mais à 50 on sait trouver la prostate du bout du doigt, sans coups férir. Du moins en principe, tout étant relatif avec le cul.
Franchement, vous n'avez jamais ressenti l'envie de vous faire démonter l'arrière train par un mâle assumé de ce genre là?
Dans la fantasmatique reliée aux daddys , il y a l'homme d'affaire qui dissimule sa sur virilité et sa puissance sous un costume trois pièces.
Généralement dominateur et sûr de lui , il acceptera un hommage buccal tout en fumant un gros cigare.
Il est au dessus des autres hommes, il a le pouvoir politique ou financier et c'est ça qui le rend irrésistible aux yeux de beaucoup.
Autre genre de daddy, le surmâle. Il combine force physique et ascendant moral sur les autres. Il impose naturellement le respect.
C'est avec bienveillance qu'il vous regardera à genoux devant lui, prêt à saisir son sexe en bouche.
Et c'est avec gourmandise et obéissance que vous le ferez.
Être un daddy n'est pas forcément une question d'âge, c'est une manière d'être, d'imposer sa virilité, d'assumer ses choix.
C'est la force tranquille.
C'est une sexualité épanouie et épanouissante.
C'est presque un art de vivre .